La Convention
C’est quoi la Convention Alimentation Equilibrée ?
La Convention Alimentation Equilibrée est essentiellement un accord volontaire entre le secteur alimentaire et les autorités pour faciliter le choix sain pour le consommateur. Nous savons par ailleurs que, selon les sondages sur les consommations alimentaires, les Belges ne mangent pas de manière équilibrée : il y a donc du pain sur la planche.
En tant qu’industrie et commerce, nous réalisons très bien que nous avons une responsabilité à prendre en collaboration avec les autorités et le consommateur même afin de s’attaquer à la lutte contre les régimes alimentaires déséquilibrés.
C’est la raison pour laquelle nous avons lancé en 2012 un trajet visant à rendre notre alimentation plus équilibrée. Notre objectif consistait à, en l’espace de 5 ans, renverser la tendance, évaluer les résultats et ensuite analyser comment nous procéderons.
Quel est notre objectif ?
En 2016, Fevia, Comeos et les autorités ont formalisé cet engagement collectif dans la Convention Alimentation Equilibrée.
Comment faire du choix alimentaire sain un choix facile ?
Pour les entreprises alimentaires et les commerçants, il existe 3 manières de procéder :
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Premièrement, nous avons adapté la composition de pas mal de produits, souvent, sans même que vous ne le remarquiez : par exemple en utilisant progressivement moins de sucres, de graisses et de sel ou en ajoutant plus de fibres, etc.
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Ensuite, pour certains produits, nous avons adapté le marketing et investi davantage dans le marketing qui stimule le consommateur à opter pour des choix alimentaires sains.
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Finalement, pour plusieurs produits, nous avons proposé d’autres portions plus petites.
Comment contrôlons-nous la convention ?
D’une part, le secteur applique l’autorégulation en demandant des chiffres auprès de ses membres. Les résultats pour la période 2012-2017 sont :
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Les céréales petit déjeuner : en moyenne 5,8% de sucres en moins et 13% plus de fibres qu’il y a 5 ans. Le secteur a également ajouté 24,5% de céréales complètes.
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Produits de chocolat et biscuiterie : une réduction globale de graisses saturées de respectivement -1,2% et -3,2%.
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Boissons rafraîchissantes : un teneur en sucres réduite de -7% suite à l’extension de la gamme de produits moins caloriques.
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Produits laitiers : une réduction globale des sucres ajoutés de 3,8% par rapport à 2012 grâce à une adaptation des recettes des yaourts (à boire), du lait chocolaté et des desserts.
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Alternatives végétales aux produits laitiers : une réduction de l’apport en sucres de 18%.
Les chiffres ont été pondérés en fonction de la part de marché des marques propres et des fabricants de marques. Les chiffres pour les céréales petit-déjeuner sont uniquement disponibles pour les produits de marque.
Des initiatives ont également été prises dans de nombreux autres groupes de produits comme la margarine, les glaces (crèmes glacées), les produits de boulangerie, les produits à base de pommes de terre, les charcuteries, les snacks et fruits à coque, afin de faire du choix sain le choix qui va de soi. Vous en trouverez divers exemples sur notre site dans l’ongle ‘Exemples’.
D’autre part, le secteur a contrôlé, à l’aide de sources indépendantes, l’impact de ses efforts sur la prise de calories par la population. Il a effectué ce contrôle sur la base de données tirées de l’Euromonitor International’s Passport Nutrition (édition 2017).
Rapports disponibles :
Que nous réserve l’avenir ?
Nous sommes ouverts au monitoring par les Autorités belges, en plus de notre rapportage. Ce monitoring devrait dresser une image plus détaillée de l’impact de la convention.
Nous avons d’ores et déjà lancé les accords pour la deuxième partie de la convention jusque 2020. Pour certains groupes de produits, quelques accords ont déjà été abouti comme pour les sauces froides, les salades à tartiner et les plats préparés. Le secteur des boissons rafraîchissantes et des produits laitiers ont annoncé en 2016 vouloir réduire de 5 % supplémentaires les sucres et sucres ajoutés d’ici 2020.
L’objectif de la convention était d’amorcer un changement et de faciliter le choix d’une alimentation saine pour le consommateur. Aujourd’hui, nous constatons une évolution positive en nous nous en réjouissons. Nous sommes toutefois conscients que cela ne résoudra complètement la problématique des maladies de civilisation. Nous souhaitons continuer sur cette voie et continuer à prendre nos responsabilités, en tendant la main aux autorités. Nous devons continuer à faire cela de manière réfléchie : étape par étape, avec une attention pour les besoins des consommateurs.